Le métier d'agriculteur a beaucoup changé depuis le siècle dernier. La mécanisation et les progrès scientifiques ont permis de faire évoluer la profession. L’agriculteur assis sur un tabouret pour traire sa vache est une image plus que dépassée, aujourd’hui il existe non seulement des machines pour traire les vaches mais aussi des robots de traite. Quant aux tracteurs, ils sont de plus en plus perfectionnés, et de mieux en mieux équipés. Avez-vous vu la petite vidéo de Hugo, jeune agriculteur, dans notre rubrique #OnVousRépond ? Il explique justement à quoi servent les écrans dans une cabine de tracteur. Retrouvez ses explications sur 

https://youtu.be/uvb3marBAOk

Les agriculteurs disposent aujourd’hui de nombreuses informations concernant les marchés, les techniques ou encore les produits pour obtenir les meilleurs rendements possibles. Cette modernisation intervient à toutes les étapes du cycle de culture : de la préparation de la parcelle grâce à différents outils pour travailler le sol (charrue pour un labour profond, déchaumeuse pour un travail plus en surface, herse pour émietter la terre...) à la récolte avec des machines spécifiques selon les cultures.

Bref, vous êtes connectés, mais les agriculteurs aussi ! Et l’un des défis majeurs de l'agriculture moderne est désormais de concilier performance, protection de l'environnement et satisfaction des consommateurs.

Déjà, c’est quoi « le bien-être animal » ?

Le bien-être animal fait référence à la qualité de vie d’un animal. Il peut être décrit comme satisfaisant si les animaux sont en bonne santé physique et psychologique, se sentent bien et ne souffrent pas. Les animaux sont des êtres vivants, ils sont intelligents et sont capables de ressentir des émotions telles que la peur, la douleur mais aussi le bonheur.

Nos jeunes agriculteurs interviennent régulièrement auprès des élèves pour présenter leur métier, et ils sont souvent confrontés à la question : "est-ce que vous aimez vraiment vos animaux ?". Une question que même beaucoup d’adultes se posent, car beaucoup oublient la grande spécificité du métier d’éleveur : travailler avec du vivant.

Certaines bêtes, par exemple, sont destinées à faire de la viande et partiront à l’abattoir. Ce n’est pas pour cela que l’agriculteur ne prend pas soin d’elles ! Au contraire, pour faire une viande de qualité, l’éleveur va dans un premier temps devoir suivre de (très) nombreuses règles concernant le bien-être animal, des normes imposées par la France ou par l’Europe. Pour les élevages laitiers, c’est pareil. Mais de toute façon, les agriculteurs sont souvent des amoureux des bêtes, ils savent prendre soin d’elles et connaissent leurs réactions : une vache stressée, par exemple, donnera moins de lait.

Mais ces hommes et ces femmes éleveurs ont fait le choix de ce métier et ont donc aussi accepté les contraintes qui vont avec. Ils doivent garder en tête que leurs bêtes ne sont pas leurs animaux de compagnie mais on vous l’accorde, ce n’est pas simple.

Le pisciculteur travaille dans des exploitations de reproduction et d’élevage de poissons. Le plus souvent il s’agit de bassins aménagés dans lesquels le pisciculteur organise la reproduction des œufs et la croissance des alevins ou jeunes poissons. Les poissons sont ensuite vendus après lavage, triage, emballage, étiquetage.

La majorité du poisson consommé dans le monde provient de l'élevage. L’espèce la plus élevée en pisciculture est la carpe.

Le pisciculteur doit nourrir ses poissons plusieurs fois par jour, veiller à leur bonne santé, effectuer les travaux d’élevage, préparer les commandes, les livrer et assurer la gestion de son entreprise. Il doit aussi surveiller en permanence température, oxygénation, renouvellement et débit de l'eau alimentant les bassins… Selon la taille de l'élevage piscicole, le pisciculteur peut être accompagné d’un ou plusieurs salariés.

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Le colza, caractéristique par ses odorantes fleurs de couleur jaune, est riche en huile et en protéines végétales.

Les fleurs de colza sont composées d’un pistil et de six étamines qui produisent le pollen. Les fleurs apparaissent courant avril et la floraison dure plusieurs semaines. Une fois fécondées grâce au travail des abeilles et au vent, ces fleurs se transforment en de fines gousses qui contiennent de 15 à 30 graines. Place alors à la récolte !

Les graines de colza font l’objet d’utilisations très diverses : alimentation pour les hommes et pour les animaux, chimie végétale et source d'énergie renouvelable. Le colza est largement cultivé pour la production d'huile alimentaire et d'agrocarburant. C'est, avec le tournesol et l'olivier, l'une des trois principales sources d'huile végétale alimentaire en Europe. Les tourteaux de colza, qui sont la partie restante de la graine une fois l’huile extraite, sont destinés aux animaux d’élevage.

Les agriculteurs aiment particulièrement le colza car c’est une culture qui, semée dès la fin de l’été, absorbe l’azote et rompt ainsi le cycle des mauvaises herbes et de certaines maladies des céréales.