Connaissez-vous Plaine en fête ? Organisée chaque année dans un arrondissement différent, c’est la grande fête des Jeunes Agriculteurs de la Somme. Elle a lieu fin août ou début septembre, selon les années, pour fêter la fin de la moisson. Elle rassemble plusieurs milliers de visiteurs autour d’un championnat de labour départemental et d’animations en tout genre : marché fermier, animaux, stands d’organismes agricoles mais aussi cross de vieilles moissonneuses batteuses, football en voiture, course de tracteurs tondeuses, jeux pour enfants et bien d’autres ! Lien entre les agriculteurs et le monde rural, Plaine en fête est l’occasion chaque année de mettre en avant les denrées produites localement, notamment grâce à un grand repas servi sous le chapiteau avec du bœuf à la broche.

Laurette la vache est la mascotte de Plaine en fête. Elle permet aux jeunes de communiquer en amont sur cet événement qu’ils mettent 9 mois à organiser, réunis en Comité d’organisation et accompagnés par une animatrice. Cette année, l’affaire est d’autant plus corsée que l’actualité ne joue pas en leur faveur. Pourtant, confinés ou pas, ils n’arrêtent pas pour autant de travailler sur ce beau projet et vous donnent rendez-vous le 6 septembre prochain à Candas ! 

Comme tous les mammifères femelles, les vaches produisent du lait. Mais pour cela, elles doivent d’abord donner naissance à un veau. C’est ce qui déclenche la production de lait dans le pis (ou mamelle) qui est constitué de 4 « quartiers » terminés par 4 « trayons ». On appelle génisses les jeunes vaches qui n’ont pas encore vêlé.

L’agriculteur qui élève des vaches laitières doit les traire 2 fois par jour, matin et soir, à l’aide d’une machine à traire et ce tous les jours de l’année, dimanches et jours fériés inclus !

Attention, on dit que la vache est « traite » et non « traitée » ! La traite est un moment que les vaches apprécient car cela soulage leur mamelle remplie de lait.

Certains éleveurs sont équipés d’un robot de traite : le processus de la traite y est entièrement automatisé. Chaque vache est reconnue grâce à un collier électronique et traite selon ses besoins. Les vaches décident d’entrer dans la loge du robot à leur propre rythme, entre 2 et 3 fois par 24 heures. L’éleveur observe régulièrement ses bêtes et analyse attentivement les données fournies par le robot afin de le régler en fonction des spécificités de chaque animal.

Découvrez en vidéo le déroulement de la traite grâce à notre vidéo :

https://youtu.be/e0JjuQRxIfM

© Jeunes Agriculteurs de la Somme 

Pour comprendre davantage :

Les trayons de la vache sont d’abord nettoyés afin d’être propres et secs. Une traite manuelle des premiers jets permet de vérifier que le lait est d’aspect normal et qu’il n’y a pas de blessure au trayon.

Les manchons trayeurs sont ensuite positionnés sur les trayons. Quand il n’y a plus de lait dans la mamelle, les manchons se décrochent automatiquement ou c’est l’éleveur qui les retire. Les vaches sortent de la salle de traite et vont se reposer ou pâturer au pré quand la météo le permet. Le matériel de traite et le local de traite sont nettoyés systématiquement et consciencieusement après chaque traite.

Source et photo :

www.produits-laitiers.com

Le coq chante dès l’apparition des premiers rayons de soleil mais aussi tout le reste de la journée. Vous y prêtez alors moins attention car ses cocoricos sont alors mixés au brouhaha de notre société.

Le coq chante dans un premier temps pour montrer sa place de mâle dominant. C'est lui le chef, lui qui dirige son harem de poules. C'est un moyen pour lui de faire régner l'ordre au sein de sa tribu et de marquer son territoire.

Le coq s’exprime aussi à longueur de journée pour communiquer avec les poules, il sonne par exemple l'alerte s'il vous voit arriver dans la cour de la ferme.

Mais il arrive aussi que le coq pousse ses cocoricos la nuit ! En effet, selon la lune, il arrive que la luminosité soit assez importante pour que le coq se mette à chanter ! Dans ces cas-là, restez zen, n'oubliez pas que le coq est aussi notre symbole national !

Bientôt, nous vous en dirons plus sur la poule et aussi… sur les œufs !

Le maraîchage, appelé aussi agriculture maraîchère, est la culture de végétaux à usage alimentaire par un professionnel. C'est-à-dire que l’agriculteur cultive des fruits et légumes parce que c’est son métier ; il le fait pour en tirer un profit. Rien à voir donc avec le jardinage qui, lui, est réalisé en guise de loisir, pour le cercle familial.

Le maraîcher cultive les légumes en plein champ ou sous serre. Il doit être rigoureux, avoir de bonnes connaissances et il doit savoir s'adapter au rythme des saisons pour obtenir de bonnes récoltes.

Le maraîcher peut vendre ses récoltes en "circuit long" à des chaînes de supermarchés, à des centrales d'achat ou à l'industrie agroalimentaire.

Il peut aussi vendre en "circuit court", directement au consommateur. Cela peut se faire en proposant la vente et/ou la cueillette sur son exploitation. Mais en dehors de la ferme, le maraicher peut aussi vendre à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), faire de la vente par internet, vendre sur les marchés, vendre aux comités d’entreprise, vendre par l’intermédiaire de réseaux comme « La ruche qui dit oui » ou encore en magasins collectifs.

Pour en savoir plus :

www.terroirshautsdefrance.com

www.laruchequiditoui.fr

Le maraîcher peut aussi être amené à encadrer une ou plusieurs équipes d'ouvriers selon la surface qu’il cultive. D'ailleurs, comme vous l'avez sûrement entendu, Didier GUILLAUME, notre Ministre de l'Agriculture, a appelé les Français « à rejoindre la grande armée de l'agriculture française, rejoindre celles et ceux qui vont nous permettre de nous nourrir de façon propre et saine ». En effet, le Covid-19 impacte directement les agriculteurs, la main d'œuvre saisonnière prévue ne peut plus venir et pourtant les travaux de printemps tels que la récolte ou les semis doivent se faire. Une plateforme a donc été créée pour mettre en lien agriculteurs demandeurs et personnes confinées intéressées :

https://desbraspourtonassiette.wizi.farm/

Bien entendu, toutes les mesures sanitaires nécessaires à la sécurité de tous seront prises en compte dans ce projet.

Retrouvez la carte des producteurs locaux ici :

https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1zqXJ-EVOcbglxuCubIdyxWgPs3vtA3sk

Cette carte a été réalisée avec l'aide des adhérents du réseau Bienvenue à la Ferme de la Somme et des fournisseurs d'Approlocal.fr

Et pour finir, une vidéo sur le maraîchage :

https://youtu.be/pTwb1c_K5mg

© Jeunes Agriculteurs de la Somme

© Photo Rasbak - Wikipédia

Le labour c’est le travail du sol dans un champ cultivé. L’agriculteur l’effectue généralement avec une charrue. Celle-ci ouvre la terre à une certaine profondeur et la retourne, l’agriculteur peut ensuite passer au semis ou à la plantation (ça, on en parlera une prochaine fois). Par extension, le terme « labour » désigne également le champ labouré.

Autrefois, lorsque les tracteurs n’existaient pas, les agriculteurs utilisaient des animaux : des taureaux, puis par la suite des chevaux ou encore des mulets.

Mais tous les agriculteurs ne labourent pas. Comme beaucoup de techniques de travail du sol, il y a les agriculteurs qui sont pour le labour, et ceux qui sont contre. Le labour a en effet des avantages et des inconvénients. Il permet par exemple de réduire la repousse des mauvaises herbes et le développement de maladies, mais il expose davantage le sol aux aléas climatiques car la matière organique présente en surface est alors réduite.

Pour la petite info, « labourer » vient du latin « laborare » qui signifie travailler. Si ça ce n’est pas la preuve que les agriculteurs sont des bosseurs ! Petits et grands, pensez-y la prochaine fois que vous suivrez nos tracteurs sur la route !

Pour voir à quoi ressemble le labour, vous pouvez visionner :

https://youtu.be/C8u7CFtOnEQ

© Thomas Robert

On a trouvé une chanson drôlement bien faite sur le coronavirus à destination des enfants. En plus, les paroles défilent en même temps que la chanson :

https://youtu.be/EDc0YnuS5vQ

© demotivateur.fr

Une idée un peu loufoque, mais que les enfants vont adorer ! Et après tout, confinés pour confinés…

Il vous faudra revêtir votre table d’un drap, et faire dessous un espace jeux et/ou lecture. L’occasion d’expliquer à vos enfants que le confinement est renouvelé et que vous comptez sur eux pour coopérer.

Si vous avez une tente de camping, ça marche aussi !